Publié le 26 Avril 2019

Déesse des vents, esprit chaotique et indomptable, quand elle se sentait offensée, elle envoyait les « ouragans » – des vents tourbillonnants qui détruisent tout – pour manifester sa fureur sur le désobéissant. C’est l’aspect destructeur de la mère divine, la déesse de l’ouragan qui fait des ravages dans les Antilles.
Fâchée et en colère, elle vivait dans les domaines d’Aumatex, cacique du pays des vents, d’où elle sortait toujours en colère ; avec ses deux assistants -Coatrisquie et Guataubá-, elle poussait les autres cemis à se joindre à la destruction, ramassant l’eau de la mer et des montagnes et la laissant ensuite sur les cultures.
Lors de la cérémonie de la Cohoba, le cacique et les leaders spirituels lui offraient des fruits récoltés et une partie de la récolte, ils comprirent que calmer la faim de la déesse leur valait sa faveur.


Coatrisquie et Guataubá
Guataubá
Il était le crieur qui, avec les nuages, le tonnerre et la foudre, annonçait aux divinités et aux mortels l’imminence de l’orage.
Coatrisquie
Il était responsable des eaux imparables qui détruisent tout. Il a provoqué la fureur des courants qui ont inondé les vallées et les champs, provoquant la mort et la maladie.
En août et septembre, l’harmonie produite de la réciprocité et du jeu entre Boinayel -pluie- et Marohu -sécheresse- est parfois interrompue par le chaos de Guataubá et Coatrisquie, sous les bras rotatifs de Guabancex.