Publié le 1 Juillet 2016
Population précolombienne de la branche des mayas, connue pour la réalisation de cités comme Chichen Itzá dans laquelle ils vivaient avant de migrer dans les Basses Terres mayas autour du lac Petén.
Dernier peuple conquis par les espagnols en 1697 à Tayasal.
C’est une société en déclin qui a perdu une partie de sa culture et de sa langue.
Population
1983 personnes.
Localisation
Péten : San José.
Langue : itzá
Histoire succincte à compléter avec l’article en lien ci-dessous consacré à Chichen Itza.
Qui sont-ils ?
Il s’agit d’une branche maya particulière. ils parlent une langue maya, l’itzá mais leur culture est influencée d’éléments mexicains comme les tzompantli (poteaux en bois sur lesquels ont empalait les crânes humains), le Chac Mool (sculpture d’homme couché associé à la civilisation Toltèque), le culte de la décapitation, le culte de Quetzalcoatl (le serpent à plumes),la métallurgie et l’usage des turquoises.
Dans l’histoire racontée dans le Chilam Balam (manuscrit maya du Yucatan), l’histoire des Itza commence un katun 8 ahau (entre 415 et 435) quand un groupe Itzá s’établit à Siyancan Bakhalal (acutuel Bacalar). Selon le Chilam Balam, ils fondent Chichen Itzá pendant le katun qui correspond à la période comprise entre 672 et 692. Mais les archéologues disent que ce ne sont pas les Itzá mais un autre groupe maya antérieur qui a fondé le site avant que celui-ci ne soit mexicanisé et que les Itzá ne s’y installent.
Après la victoire de Mayapán sur Chichen Itzá au début du XIIIe siècle, ils se séparent en deux groupes, ceux qui émigrent vers les Basses Terres mayas autour du lac Petén et ceux qui restent à Chichen Itzá avant de s’établir à Mayapán et ensuite rejoindre les autres Itzá à Tyasal, leur dernière capitale.
Les espagnols conquièrent les territoires Itzá en dernier en 1697 soit plus de 170 ans après la chute des premiers royaumes mayas dans les Hautes Terres.
La situation du site au milieu du lac Petén Itzá explique que les villes aient été très protégées des attaques surprises des espagnols, l’isolement géographique de la région du Petén au milieu de la forêt tropicale ajoute à cette barrière protectrice.
Tayasal
Site précolombien de l’époque postclassique situé dans les Basses Terres mayas du sud sur l’île du lac Petén Itzá.
C’est à présent la ville de Flores, capitale du Petén qui occupe le site.
C’était la capitale des Itzá, fondée vers 1221 et détruite en 1697.
Son nom était Noh Petén (grande île) ou encore Tan Itzá (lieu des Itzá).
Les prophéties du Chilam Balam Chumayel avaient prédit une centaine d’années avant la colonisation espagnole que des hommes barbus et blancs venant de l’est viendraient envahir les seigneuries mayas et détruire les croyances ainsi que les consumer par le feu et le sang.
Ils ont encore une croyance en la lune, qui influence la croissance, la floraison, la fructification des plantes et la développement des personnes.
Tenues
Les hommes portent un nok, veste en drap blanc brodé, une chemise blanche avec des broderies et un pantalon en drap blanc tenu à la taille par des rubans fins.
Les femmes portent un huipil blanc au col carré orné de broderies en croisillon représentant la terre mère, une jupe blanche brodée.
Ils sont agriculteurs et cultivent l’ aliment de base de la culture maya, le maïs . C’est un aliment sacré qui entre dans la composition de nombreuses préparations comme les petits pains, les tamales au maïs sucré, le pozol qui est un gruau de maïs; l’atole qui est une boisson également à base de maïs; l’ixpazá qui est une bouille de maïs. Ils se servent d’autres ingrédients entre autre la patate douce cuite, la tomate, l’chiote, le piment, le sucre brun.
Artisanat
En dehors des vêtements tissés et brodés, ils fabriquent des marimbas qui sont des instruments traditionnels.
Un artisanat en osier (le bayal, une plante de la région) sert à confectionner des chapeaux, des paniers, des lampes et des chaises.
Les femmes fabriquent également des produits pour l’hygiène corporelle à l’aide de plantes médicinales qu’elles cultivent.
sources : wikipedia, leoprensalibre
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