Publié le 17 Octobre 2022
Bande d’autochtones Quileutes de l’état de Washington reconnue comme une tribu distincte. Leur réserve indienne a été créée par décret 1893 à Forks.
Ils vivent dans la péninsule Olympique, dans le comté de Jefferson.
Langue : quinault (de la famille des langues salish de la côte) avec lesquels ils sont apparentés.
Après des mariages avec les Quileutes, les Hoh sont devenus une tribu bilingue, quileute/quinault et la langue quileute a été privilégiée plus tard. Aujourd’hui les tribus ont adopté majoritairement l’anglais américain.
Réserve
A la signature du traité de Quinault le 1er juillet 1855, ils se déplacent vers la réserve indienne Hoh à l’embouchure de la rivière Hoh.
La réserve fait 1929 km2
Population : 102 personnes (2000)
Cette réserve est enregistrée en 1954, mais aucune des terres n’est attribuée.
Le gouvernement tribal a été créé en vertu de la loi publique 89-655 qui prévoit une liste de base de membres tribaux. Le conseil d’administration est élu au scrutin secret tous les 2 ans en novembre.
La rivière Hoh (Chalak at’sit = rivière du sud) est au cœur de l’identité tribale Hoh, de leur histoire et de leur modèle économique. Cette rivière de 90 km de long prend sa source au niveau des glaciers présents sur la montagne, lui donnant une coloration bleue laiteuse en raison des poussières en suspens arrachées de la montagne par les glaciers.
Dans le parc olympique, elle traverse la forêt pluviale Hoh Rain Forest et se jette ensuite dans l’océan Pacifique. Son embouchure délimite la frontière entre la réserve autochtone de la tribu Hoh et une seconde partie du parc. Hoh Rain Forest est une des rares forêts pluviales présentes en climat tempéré. On y trouve des arbres comme la pruche de l’ouest, le sapin de Douglas, l’épinette de Sitka, parfois ces arbres sont de taille imposante. L’humidité favorise la présence de mousses et de fougères.
Le bassin versant de la rivière Hoh abrite 4 espèces de saumons sauvage (Chinook, coho, kéta et sockeye) et des truites arc-en-ciel ainsi que d’autres poissons. La rivière Hoh est considérée comme l’une des rares rivières relativement saines qui subsistent dans les états inférieurs. La protection de la fonction du bassin versant est essentielle à la préservation des ressources non seulement pour la tribu mais aussi pour les communautés de pêcheurs et les loisirs dans les villes et les villages, ainsi que le long de la côte.
Des récits mythiques (kix’l) rappellent l’origine de ceux-qui-vivent-sur-le-Hoh. Selon les récits, les ancêtres de la tribu ont été créés par transformation au temps des commencements par K’wati’, le transformateur de forme qui faisait le tour du monde pour créer les choses telles qu’elles sont aujourd’hui. Lorsque K’wati’ est arrivé sur la rivière Hoh, il a constaté que les habitants de la région étaient des personnes à l’envers, marchant sur leurs mains et manipulant maladroitement les éperlans avec leurs pieds. Ils n’étaient pas très doués pour ça aussi ils avaient faim et étaient maigres. K’wati’ les a remis à l’endroit et leur a montré comment faire fonctionner leurs filets avec les mains. Après avoir redressé les Hoh, le Transformateur a dit aux ancêtres « vous utiliserez vos pieds pour marcher, vous attraperez beaucoup de poisson quand vous pêcherez. Depuis lors, il y a beaucoup d’éperlans à Hoh (Andrade p.85)
Economie
Leur économie principale provient de la pêche (éperlans, fruits de mer dont palourdes, couteaux, crabes…), de l’artisanat (paniers décoratifs)
Le cèdre est utilisé à des fins culturelles, pour réaliser des paniers, des sculptures, des canots……
sources : site de la tribu Hoh, wikipedia