Mexique : Le peuple Tzeltal

Publié le 19 Avril 2013

SITUATION


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Le Chiapas est une région montagneuse et verdoyante située principalement sur le haut plateau central de la Sierra Madre del Sur, au nord du fleuve Usumacinta. Le climat est tropical humide ce qui favorise la forêt vierge à basse altitude et une végétation plus clairsemée en altitude.
En 2000, l’état du Chiapas fournissait 55% de l’énergie hydroélectrique grâce à 7 centrales, 35 % du pétrole ( nord de l’état), 25 % du gaz naturel et 35 % du café. La grande forêt regorge également d’une ressource qui se raréfie : l’eau.

La capitale du Chiapas est Tuxtla Gutierrez mais la ville la plus remarquable est incontestablement San Cristobal de las Casas.
L’économie du Chiapas est essentiellement agricole, c’est l’une des régions les plus pauvres du Mexique.


TRIBUS

Plus d’un million d’indiens vivent dans cette région ( le quart de la population de l’état), regroupés en 9 groupes ethniques différents : Cakchiqueles, Choles, Lacandones, Mames, Mochos, Tojolabales, Tzeltales, Tzotziles et Zoques.   

                

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Population et répartition

308.443 personnes

Chiapas :306.054 personnes

Tabasco : 1544 personnes

Campeche : 865 personnes

Ils pratiquent un synchrétisme religieux mélange de christianisme et d’anciennes croyances Mayas.
Les Tzeltales  forment une communauté autour d’Ocosingo au pied des montagnes alors que les Tzotziles vivent au dessus de 1500 mètres d’altitude.
Les deux groupes appartiennent à la subdivision Tzeltalan de la famille linguistique Maya dont ils descendent.


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                                                                 zapatistes

HISTOIRE


Leurs ancêtres se sont établis sur les terres du Chiapas vers 100 avant JC.

En 1524, les espagnols font la conquête de cette région, les obligeant à travailler pour eux et à leur payer des impôts.

En 1712, une révolte éclate qui échoue provoquant de nombreux tués ou exilés dans les rangs indigènes.
Après l’indépendance du Mexique en 1824, les Tzeltales sans terre sont ouvriers dans les haciendas, ce qui n’a guère évolué depuis.
Dans les années 80, les peuples Mayas, lassés de cette vie misérable occupent les exploitations qui les emploient et commencent à récolter le café pour leur propre compte et construisent leurs maisons.
Ils décident ensuite de proposer de racheter les terres et le gouvernement mexicain accepte.

En 1994, la révolte zapatiste conduite par les indigènes du Chiapas et pilotée par le sous commandant Marcos révèle aux yeux du monde entier la situation de cette partie du Mexique hautement touristique et dans laquelle les tribus indigènes vivent dans une grande misère.
L’EZLN, est toujours en action et défend l’autonomie des peuples indigènes, ce qui n’est pas du goût du gouvernement soucieux de provoquer le déplacement de ces populations pour récupérer des terres dont le sous sol est très riche.


SAN CRISTOBAL DE LAS CASAS


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San Cristobal, perché à une altitude de 2113 mètres, est l’ancienne capitale du Chiapas dont le nom vient du saint d’origine ainsi que De Fray Bartolomé De Las Casas, un évêque qui consacra sa vie aux indiens.

C’est le coeur des peuples indigènes qui constituent une mosaïque de tribus.
San Cristobal aligne son damier de maisons basses aux balcons de bois autour de monuments baroques.

Toute la vie de la cité s’articule autour du marché où se côtoient les pittoresques costumes des indigènes Tzotziles et Tzeltales descendus vendre leur production composée surtout de légumes et de fleurs.
Les indigènes produisent essentiellement du maïs, des haricots, des courges, des calebasses, des tomates et des oignons.

San Cristobal est également la capitale mexicaine de l’ambre.
 

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Le marché


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Le marché de San Cristobal est un joyeux foisonnement haut en couleurs. Les étalages les plus riches y côtoient les plus modestes : ici, une seule poule, là ,quelques pommes de terre…


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L’artisanat très riche est représenté par tout ce qui se tisse ou se brode et rivalise de couleurs chatoyantes. Le métier à tisser dit de ceinture est utilisé. Le symbole le plus utilisé est le losange représentant le cosmos. Le travail des femmes sur ce métier à tisser est laborieux, pour exemple un huipil artistique prend 6 mois de travail quotidien, ceci n’est pratiquement plus opéré de nos jours.

LE COSTUME

Les femmes Tztotziles portent des jupes noires en laine tenues par une ceinture de couleur, une chemise de satin de couleur vive, le col des chemises est brodé à la main. Leurs cheveux sont nattés avec des rubans de couleur également.
Les hommes portent des sarapes de laine blanche ou noire serrées à la taille par une ceinture de cuir.

LE REBOZO : est un châle tissé en coton ou en laine et qui a un double usage car il sert aussi de porte bébé. Les indiennes Tzotziles se reconnaissent à leur rebozo bleu vif.


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LE HUIPIL MAYA :

est une tunique blanche brodée qui indique à quelle tribu appartient la femme qui le porte.

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Caroleone

Mise à jour le 31 octobre 2011

Sources : espoir chiapas, sur le net

TSELTALES

Publié le 28 Février 2021

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Traduction carolita de l’article de l’INPI

Auto-désignation et tronc linguistique

Le peuple tseltal parle des variantes linguistiques appartenant à la famille linguistique maya.

Langue

Le bats’ilk’op ou Tseltal, parlé dans l’État du Chiapas, appartient à la famille maya. Sa langue sœur la plus proche est le tsotsil. Elle dispose actuellement d’une norme d’écriture publiée. En 2010, 474 298 locuteurs ont été enregistrés. Le bats’ilk’op est considéré comme une langue en danger de disparition. Vous trouverez ci-dessous les quatre variantes de Tseltal avec leurs désignations respectives :

  • 1. tseltal de l’ouest/ bats’ilk’op (de l’ouest)
  • 2. tseltal du nord/ bats’ilk’op (du nord)
  • tseltal de l’est/ bats’ilk’op (de l’est)
  • tseltal du sud/ bats’ilk’op (du sud)

Localisation et zone écologique

Ils habitent une vaste zone de l’État du Chiapas ; la plupart d’entre eux vivent dans la région connue sous le nom de Llos Altos, et un plus petit nombre s’installe dans le nord de l’État. Les municipalités tzeltales ayant la plus grande superficie sont Ocosingo, Chilón et Altamirano, et celles ayant la plus forte densité de population sont Tenejapa et Oxchuc.
La région des hauts plateaux du Chiapas est située dans la chaîne de montagnes centrale, qui s’élève au sud-est de la vallée du rio Grijalva. Cette région est un massif montagneux avec de nombreux pics, ravins et canyons, et a une altitude moyenne d’environ 2 000 mètres. La plupart des terres sont constituées de collines, ce qui les rend impropres à l’agriculture et à l’élevage ; en outre, elles souffrent d’une forte érosion. Les rivières de la région sont peu nombreuses et de faible débit, parmi lesquelles se distinguent l’Amarillo et le Yaxamal.
Le climat des hauts plateaux du Chiapas se distingue en deux saisons : la saison sèche, qui commence en novembre et se termine en mai, et la saison des pluies, qui commence dans les derniers jours de mai ou début juin et se termine en octobre. La température annuelle moyenne est de 20º C dans les terres tempérées, situées entre 800 et 1 550 mètres. Les terres froides, situées à un peu plus de 1 500 mètres, ont une température annuelle moyenne qui varie entre 12 et 15º C. La plus grande partie du territoire bénéficie d’un climat tempéré humide.
La végétation est composée de diverses espèces de conifères qui, dans les municipalités de Huixtán et de Chanal, représentent des forêts avec des possibilités d’exploitation du bois. La faune a subi de graves dommages, bien qu’on puisse encore trouver des lapins, des spermophiles, des écureuils, des ratons laveurs, des moufettes, des serpents, des opossums, des cerfs et des oiseaux de belles couleurs.

Histoire

À l’arrivée des espagnols au Chiapas, à la limite ouest de l’État actuel, se trouvaient les tribus Zoques, sur le rio Grijalva et les basses terres de la dépression centrale, les Chiapanèques, et dans les hautes terres, au nord et à l’est de la dépression centrale, vivaient les tribus Mayas. Une expédition espagnole est arrivée en 1527 dans les hautes terres. Après avoir vaincu le Chiapas, les expéditionnaires ont soumis les chefferies Tzotziles-Tzeltales. En 1528, Ciudad Real a été fondée, aujourd’hui San Cristobal de Las Casas, un lieu où les nouveaux conquérants se sont installés dans la région. Lorsque Bartolomé de las Casas arrive à Ciudad Real en 1541, il tente de concentrer les Tzotziles-Tzeltales dans des villes ou des réductions. Les indigènes, réduits et confiés, payaient un tribut deux fois par an, donnaient des avantages en argent, en nature et en travail dans les mines, les moulins, les propriétés et les maisons privées.
Au début du XVIIIe siècle, dans les communautés tzeltales de Los Altos, il y a eu une rébellion indigène basée sur un culte oraculaire et messianique. En 1712, le conseil des anciens de Cancuc a appelé les Tzotziles, les Tzeltales et les Choles à se rebeller contre le pouvoir colonial. En 1713, les troupes gouvernementales ont réprimé le soulèvement. Entre 1867 et 1870, le culte d’une idole indigène a déclenché la « guerre des castes » ou rébellion de Cuzcat, qui a été réprimée en 1870. Les vaincus sont tombés en servitude en tant que « baldíos ». Ils étaient obligés de travailler dans les champs pour le propriétaire, en plus de servir dans sa maison comme journaliers en échange de l’ensemencement d’un terrain et de l’utilisation des pâturages et des forêts de l’hacienda.
Depuis l’époque coloniale jusqu’à la révolution mexicaine, le peuple tzeltal a été contraint de travailler dans les mines, les moulins et les haciendas de l’État avec des salaires et des conditions de travail très faibles. La marginalisation économique et sociale s’est poursuivie pendant la plus grande partie du XXe siècle. Le début du mouvement zapatiste en 1994 a généré de bons changements dans de nombreuses communautés tzeltales.

Organisation sociale

Les communautés sont divisées en quartiers ou sections. La vie communautaire tourne autour du teklum ou centre cérémoniel et chef de la municipalité ; le reste de la population vit dans des lieux qui sont répartis dans la communauté.
Chaque personne a trois noms : le premier est le prénom Ladino, le deuxième est un nom de famille d’origine hispanique et le troisième est un nom de famille d’origine indigène, généralement tiré d’une plante, d’un animal ou d’un phénomène naturel.
En général, le groupe domestique correspond à une famille élargie composée d’un couple, d’enfants non mariés ou mariés, avec leurs épouses et enfants respectifs. L’homme le plus âgé contrôle le groupe, possède la terre et organise les activités agricoles.

Autorités

Traditionnellement, l’autorité s’acquiert avec l’âge ; cependant, ces dernières années, le rôle des aînés et leur autorité ont profondément changé. Au niveau communautaire, l’autorité politico-religieuse est composée du conseil constitutionnel, du conseil régional et des chefs d’établissement. Le conseil municipal constitutionnel est la seule organisation administrative reconnue par l’État. Le conseil municipal régional est composé de charges politiques, réparties en cinq niveaux : majors, síndicos, regidores, maires et gouverneurs. Les charges religieuses sont des mayordomos et des alféreces et leur nombre dépend du nombre de saints patrons de la communauté. Les « pasaros » forment le corps des directeurs, car ils ont rempli le service à la communauté en occupant des postes dans la hiérarchie politico-religieuse et ont obtenu une reconnaissance générale. Ils sont l’autorité suprême.

Religion et cosmovision

La religion tzeltale présente un fort syncrétisme entre des éléments de la religion catholique et de la religion indigène. Ils conçoivent le monde comme un tout et l’appellent ciel-terre (vinajel-balamil). Toute la vie se déroule à la surface du ciel et de la terre, tandis que la vie extraordinaire, comme celle des rêves, existe dans « l’autre ciel-terre« . Seuls les guérisseurs peuvent le voir.

Activités productives

La principale activité économique est l’agriculture. La production à Los Altos est précaire et insuffisante pour satisfaire les besoins des familles, car la terre est très fragmentée et son exploitation a augmenté en raison de la croissance démographique ; à cela s’ajoute la mauvaise qualité de la terre, dont le terrain est escarpé, délavé et érodé. Le maïs est la principale culture et absorbe le travail de presque toute l’année ; il est cultivé selon la technique de la culture sur brûlis, à l’aide de la houe, de la charrue à bras, de la machette et de la hache. Comme la récolte ne couvre pas les besoins alimentaires minimums de la famille, les Tzeltales sont obligés de chercher du travail comme salariés à Soconusco, ou d’émigrer définitivement, principalement dans la selva  lacandone. Dans la partie inférieure, qui bénéficie de meilleures conditions de production, le café et les arachides sont les principales cultures et le bétail est peu important, car le bétail est pratiquement inexistant dans la partie supérieure, et dans la partie inférieure les pâturages sont contrôlés par les métis.

Fêtes

Conformément à la tradition et aux stratégies de préservation de la mémoire et de l’identité, le peuple tzeltal suit strictement la célébration d’un calendrier de fêtes et de rituels, avec lequel l’année de culture et d’offrandes commence et se termine. Toutes les municipalités célèbrent des fêtes patronales tout au long de l’année, selon qu’il s’agit de San Juan, à Cancuc, ou de San Ildefonso, à Tenejapa. Parmi les fêtes les plus symboliques, on peut citer le carnaval de Tenejapa et d’Oxchuc. Pendant le carnaval, la célébration représente une intention rituelle de préservation par le jeu, le rythme, la légèreté et l’ironie. Les significations s’entremêlent selon une logique de sens commun. Le corps devient grotesque à travers une double identité masculine et féminine. La faute est tolérée pendant toute la durée de la farce.
 

Gastronomie

Pendant les fêtes patronales, les Tzeltales préparent divers plats à base de maïs : atole agrio con chilito, biscuits, tamales et chilim, une boisson très riche et nutritive qui est bue au début de chaque repas. Les femmes broient et moulent le maïs pour préparer la nourriture de chaque jour de fête.

Vêtements traditionnels

Les membres de chaque communauté ont des vêtements qui leur sont propres, mais certaines similitudes peuvent être établies : les femmes portent une jupe épaisse ou un jupon de laine, une longue blouse de couverture ample ou huipil, tissée sur un métier à tisser avec de belles broderies multicolores, une ceinture de laine, une coiffe de toile portée pliée sur la tête, des boucles d’oreilles et des colliers ; elles se peignent les cheveux avec deux tresses surmontées de rubans colorés, et elles marchent pieds nus. L’homme porte une chemise et des sous-vêtements de coton, désormais remplacés par un pantalon, une veste de laine ou un blouson de laine, un chapeau de paume décoré de rubans colorés, et des sandales en cuir que les jeunes remplacent par des chaussures de tennis.

Activité artistique

L’activité textile est la plus remarquable, les tissages et décorations élaborés sur des métiers à tisser à ceinture avec des symboles traditionnels mayas comme le losange (représentation du cosmos) sont les plus reconnus, ceux-ci sont utilisés à la fois pour un usage commercial et quotidien. Les femmes fabriquent également leurs propres huipils, chemisiers, serviettes de table, nappes et coussins. Le travail est si laborieux (un huipil artistique nécessite au moins six mois de travail quotidien sur un métier à tisser à ceinture) que cet art a été peu à peu abandonné en raison du manque de ressources pour le matériel et de l’incertitude d’un marché direct entre les artisanes des communautés et les utilisateurs.

ART

Musique ou danse

Pendant le carnaval, on célèbre la fin de l’ancienne année et le début de la nouvelle récolte. Les personnages du carnaval passent une semaine entière à se moquer de l’établi, à commencer par l’identité des hommes qui se transforment en « maruchas » (mariés), habillés en femmes. Pendant ce temps, les femmes s’occupent d’étancher leur soif avec le pox, toutes assises en rangs circulaires sur la place. Le dernier jour de la fête, le taureau (personne déguisée) est soumis à un procès grotesque, accusé de tous les péchés et condamné à mort. Par le biais du carnaval, on tente d’ironiser tout ce qui est réglementé et institué. Le corps est utilisé pour jouer avec et transgresser les rôles de genre, à travers d’ironiques maruchas femmes-hommes. Lors de la fête, le corps devient un élément actif de participation, une célébration de l’ironie et de l’irrévérence par des actes moqueurs ou grotesques. À la fête, il s’agit de danser, de jouer, de perdre le respect, c’est-à-dire de contrôler leurs actions et leurs paroles. Les Maruchas se moquent tout le temps, utilisent des mots obscènes ou vulgaires, et personne n’oserait répéter le « relajo » en dehors de ce contexte.

Médecine traditionnelle

La cosmogonie tzeltale est basée sur l’interaction entre le corps, le mental et l’esprit. C’est pourquoi les Tzeltales se tournent vers la médecine traditionnelle car leur façon de concevoir le monde attribue des éléments religieux et magiques à la maladie. La maladie peut être causée par la violation des normes sociales et la punition est la maladie comme une sanction imposée par les dieux et les saints, les maux sont donnés par le manque d’harmonie de la personne ou ceci dans leur relation avec le monde et le surnaturel, donc une partie très importante du processus de guérison est de rendre l’équilibre perdu pour être en harmonie. Pour contrer les maux, il existe plusieurs rituels.

PHOTOGRAPHIES

Articles complémentaires

Les récits du mythe d’origine du monde, des premiers mères-pères, du maïs sont fondateurs et supportent l’identité

Les dieux parlaient et se lamentaient : nos créatures ne nous prient pas et ne nous adorent pas. Ces premiers hommes ont ensuite été punis et ont disparu suite aux mouvements de la terre, wujtik latalum. Les anciens nous disent qu’une deuxième création fut celle des hommes qui, lorsqu’ils allaient à la milpa, se rencontraient sur la route et passaient en dialoguant au nom de Rios (Dieu). Ils étaient toujours en retard dans leurs salutations et leurs entretiens, et n’atteignaient jamais leurs milpas ; cela ne plaisait pas non plus aux dieux d’en haut. Ces anciens habitants de Tenejapa sont connus sous le nom d’Antuva winiketi’k et on dit qu’ils ont disparu à cause des grandes inondations. Ces ancêtres étaient des hommes géants et mauvais, agressifs avec leurs voisins, et ils ignoraient les dieux, ils ne les respectaient pas, c’est pourquoi les dieux se sont énervés. Et c’est ainsi que Sme pulel, dieu du déluge, a inondé le village. La plupart d’entre eux sont morts et beaucoup ont réussi à survivre en grimpant aux arbres et aux parties supérieures des collines ou en se protégeant dans les grottes. Les survivants ont commencé à faire des feux et les dieux ont vu que de la fumée sortait et ont envoyé d’autres divinités appelées Abatetik. Le dieu-père les a envoyés pour les transformer afin que l’histoire ne laisse pas de témoignages des temps du déluge. Les dieux les transformèrent en singes, leur tirèrent la queue et les oreilles (version de Maria Intzin Meza, de Chacomá, Tenejapa). source

Mexique – La pratique de la milpa, du ch’ulel et du maïs comme éléments d’articulation de la cosmovision sur la nature chez les Tzeltales de Tenejapa dans les Altos de Chiapas – coco Magnanville

Entomofaune culturellement importante dans une communauté Maya-Tzeltal du Chiapas, Mexique – coco Magnanville

Contes animés en langue indigène (et traduits) – Les Tseltales- L’origine du Soleil et de la Lune

L’oiseau ti’ des peuples Mayas du Chiapas

vidéo en espagnol